Introduction au régime paléolithique
Introduction au régime paléolithique
par Ludo Gavira
Introduction au régime paléolithique
"Vous
connaissez le régime paléolithique? Si vous n’y avez jamais prêté
attention, c’est compréhensible. Perdu dans une multitude
d’escroqueries, il existe effectivement peu de régimes qui résistent au
test suprême de l’efficacité et qui ne succombent pas dans l’oubli.
La diète paléo est l’une d’entre elles. Son principe est simple: manger uniquement ce à quoi nous sommes adaptés. Le régime imprimé dans nos gènes. C’est sans doute un concept attrayant et romantique, mais pas seulement.
Elle est profondément ancrée dans la science et dans des millions d’années d’histoire qui nous a défini en tant qu’espèce.
Selon la théorie évolutionniste, nous sommes adaptés aux conditions auxquelles nos ancêtres ont été exposés. L’évolution est une longue et lente progression qui n’a pas réussi à accompagner le rythme galopant de la société moderne. Notre histoire en tant qu’espèce remonte à plus de 2 millions d’années et depuis, nous avons toujours été façonnés par notre environnement selon un mécanisme de sélection naturelle. S’il existe une faculté qui nous différencie du monde animal, c’est cette capacité et cette motivation à manipuler les facteurs externes à notre bon vouloir. C’est dans notre nature. Il faut l’accepter.
Le premier grand événement eut lieu lors de la découverte du feu et donc, d’un nouveau savoir: cuisiner. Cependant, le grand changement, en terme de qualité, eut lieu il y a près de 10 000 ans, lors de ce que l’on appelle la Révolution Néolithique, d’où naquirent les termes de sédentarisation, d’agriculture, d’élevage d’animaux et toute une série de développements techniques, culturels et sociaux dont nous jouissons tous actuellement.
En fait, ces ‘progrès’ n’étaient rien de plus qu’une nécessité pour répondre à un environnement en mutation. L’expansion démographique pré-Néolithique vint augmenter la compétitivité pour l’obtention d’aliments, et les luttes entre tribus ennemies, une constante.
L’agglomération en villages était extrêmement avantageuse pour la protection et le soutien des peuples. Après la dernière grande glaciation, on put assister à l’extinction ou migration, vers des zones plus froides, de nombreux animaux à grand gabarit. La nourriture se fit plus rare, provoquant la nécessité de produire. L’élevage d’animaux s’avérerait aussi plus économique que de perdre en temps, énergie et vies humaines à la chasse, ce qui permit d’autres activités de développement socio-culturelles. Et tout cela, au long de près de 10 millénaires. Un grain de sable pour le fil de l’évolution.
Les données anthropométriques disponibles suggèrent une détérioration de la santé humaine pendant l’ère Néolithique. On a réunit des documents prouvant l’existence de cas d’anémie, d’infection osseuse, de carence protéique et de caries, entre autres maladies que l’on ne retrouvait pas sur les ossements du Paléolithique.
On peut donc conclure qu’il existait une carence alimentaire sérieuse et que l’évolution de l’homme se dirigea vers des habitudes alimentaires moins saines. Une alimentation moins saine et moins d’activité physique.
Le Paléolithique représente probablement l’époque dont le régime alimentaire était le plus riche et varié. De par les nombreuses reconstitutions historiques et observation des quelques tribus qui préservent encore des habitudes primitives, on pense que la consommation énergétique devait être élevé. La viande représenterait entre 30-50%, le reste étant fournis à travers les plantes sauvages, les huiles et les fruits. En tenant compte des conditions du milieu, la diète Paléolithique serait obligatoirement plus restrictive au niveau des glucides que la diète occidental moderne. Mais plus important encore que les proportions, on notera les différences qualitatives qui se vérifiaient de façon si abrupte.
Le lait est un aliment qui déchaine les passions. Avant la domestication, il était impossible de consommer du let après la période de lactation materne. Traire des animaux sauvages n’est pas chose aisée. L’introduction des produits laitiers est un épisode récent qui confirme une certaine prévalence d’intolérance au lactose et sa distribution géographique caractéristique. Les avantages liés à la digestion du lait sont claires. Il s’agit d’une source de protéine et d’eau disponible toute l’année, sans sacrifier les animaux. Cela ne veut tout de même pas dire qu’il s’agit d’un aliment optimal et le prix de la ‘commodité’ peut avoir entraîné une série d’allergies et réactions inflammatoires qui n’ont pas forcément de manifestation clinique évidente.
Les céréales ne sont comestibles qu’après un processus intense que aurait été impossible dans l’ère Paléolithique. Ils furent introduits dans notre diète il y’a près de 10 000 ans quand l’homme s’est tourné vers l’agriculture. Cependant, plus important que son introduction, c’est le développement de mécanismes servant à les moudre qui fit en sorte que l’on puisse les raffiner. Le germe et le son sont exclus, laissant à peine l’endosperme, plus pauvre en nutriments et sans fibres. La consommation de ces farines est également un phénomène récent qui n’a pas plus de 200 ans, époque de la Révolution Industrielle.
La maladie cœliaque est peut être l’exacerbation extrême du potentiel immunogénique des céréales dotées de gluten. Cependant, il existe des preuves selon lesquelles il pourrait ne s’agir que du sommet de l’iceberg, qui cacherait une série de réactions immunes subclinique.
L’intolérance au gluten se rapproche d’une entité pathologique bien définie à l’aide de plusieurs manifestations différentes de maladie cœliaque. Les récits d’améliorations significatives de symptômes comme le ventre gonflé, les maux de tête ou l’eczéma en ne retirant simplement que les céréales de son alimentation ne sont pas rares.
Néanmoins, l’un des épisode les plus choquants de l’évolution de l’alimentation humaine fut l’introduction des huiles végétales raffinées. Pire encore, l’apparition des aliments traités à l’aide de graisses hydrogénées qui se présentent sous des structures atypiques, inexistantes dans la nature. L’augmentation flagrante de la consommation d’huiles végétales vint changer de façon dramatique les proportions d’Omega 3 et Omega 6 de la diète moderne.
Au temps du Paléolithique, cette relation tournait autour des 1:2, alors qu’une diète occidentale typique peut atteindre un ratio de 1:10! Nul besoin de reculer aussi loin dans le temps, ceci dit.
Le Lyon Heart Study a indiqué qu’il était fortement bénéfique de ne pas dépasser les 1:4, le prix à payer pouvant être une inflammation chronique et un plus gros risque de maladies cardiovasculaires, qui représentent une vraie plaie de nos jours.
La viande est un aliment important au sein d’une diète Paléo.
Cependant, il existe des différences substantielles dans la qualité de la graisse des animaux élevés en régime intensifs et ceux crées de façon naturelle, sans consommation de farine et rations d’engraissement. Les réserves en lipides des animaux sont essentiellement saturés mais, à l’état sauvage, les acides gras dominants dans le muscle sont poly et mono-insaturés. Comme les réserves de graisse se réduisent tout au long de l’année, ces acides gras sont présents en grande quantité dans la carcasse comestible.
Avec l’élevage intensif, il fut possible de diminuer l’importance des variations saisonnières dans la composition corporelle à l’aide d’une alimentation à base de rations et de contrôle lors des hausses d’accumulation de graisse. La viande de ces animaux possède une macro-histologie caractéristique, démontrant une apparence marbrée inconnue chez les animaux sauvages. On a commencé à manger de la viande d’animaux obèses, plus tendre et peut être plus savoureuse, mais nutritionnellement bien plus pauvre.
Au temps du Paléolithique, il n’existait pas de calories vides. C’est un nouveau concept pour la création humaine. Des aliments traités qui utilisent et ne remplacent pas les cofacteurs nécessaires à sa métabolisation. On peut inclure dans cette catégorie les sucres et autres aliments transformés, vulgaire junk food. La Paléo est synonyme de nourriture réelle, naturelle et nutritive.
La diète Paléo est plutôt simple. Si simple que même un homme des cavernes a réussit à la suivre. Les viandes et le poisson assument un rôle central, mais ne sont pas plus ou moins importants que les autres composants. Les végétaux, fruits et huiles sont essentiels pour atteindre un équilibre sain et optimal. Dotée d’un potentiel acidémique agressif, la protéine a besoin d’être diluée dans des aliments alcalinisants d’origine végétale, de façon à éviter un déséquilibre acido-basique qui pourrait entraîner une série de conséquence au niveau du métabolisme et de la fonction rénale.
Sceptique? Pourquoi ne pas faire le test?"
La diète paléo est l’une d’entre elles. Son principe est simple: manger uniquement ce à quoi nous sommes adaptés. Le régime imprimé dans nos gènes. C’est sans doute un concept attrayant et romantique, mais pas seulement.
Elle est profondément ancrée dans la science et dans des millions d’années d’histoire qui nous a défini en tant qu’espèce.
Selon la théorie évolutionniste, nous sommes adaptés aux conditions auxquelles nos ancêtres ont été exposés. L’évolution est une longue et lente progression qui n’a pas réussi à accompagner le rythme galopant de la société moderne. Notre histoire en tant qu’espèce remonte à plus de 2 millions d’années et depuis, nous avons toujours été façonnés par notre environnement selon un mécanisme de sélection naturelle. S’il existe une faculté qui nous différencie du monde animal, c’est cette capacité et cette motivation à manipuler les facteurs externes à notre bon vouloir. C’est dans notre nature. Il faut l’accepter.
Le premier grand événement eut lieu lors de la découverte du feu et donc, d’un nouveau savoir: cuisiner. Cependant, le grand changement, en terme de qualité, eut lieu il y a près de 10 000 ans, lors de ce que l’on appelle la Révolution Néolithique, d’où naquirent les termes de sédentarisation, d’agriculture, d’élevage d’animaux et toute une série de développements techniques, culturels et sociaux dont nous jouissons tous actuellement.
En fait, ces ‘progrès’ n’étaient rien de plus qu’une nécessité pour répondre à un environnement en mutation. L’expansion démographique pré-Néolithique vint augmenter la compétitivité pour l’obtention d’aliments, et les luttes entre tribus ennemies, une constante.
L’agglomération en villages était extrêmement avantageuse pour la protection et le soutien des peuples. Après la dernière grande glaciation, on put assister à l’extinction ou migration, vers des zones plus froides, de nombreux animaux à grand gabarit. La nourriture se fit plus rare, provoquant la nécessité de produire. L’élevage d’animaux s’avérerait aussi plus économique que de perdre en temps, énergie et vies humaines à la chasse, ce qui permit d’autres activités de développement socio-culturelles. Et tout cela, au long de près de 10 millénaires. Un grain de sable pour le fil de l’évolution.
Les données anthropométriques disponibles suggèrent une détérioration de la santé humaine pendant l’ère Néolithique. On a réunit des documents prouvant l’existence de cas d’anémie, d’infection osseuse, de carence protéique et de caries, entre autres maladies que l’on ne retrouvait pas sur les ossements du Paléolithique.
On peut donc conclure qu’il existait une carence alimentaire sérieuse et que l’évolution de l’homme se dirigea vers des habitudes alimentaires moins saines. Une alimentation moins saine et moins d’activité physique.
Le mot ‘diète’ vient du grec ‘diaeta’, qui signifie ‘façon de vivre’.
C’est exactement ce que la diète Paléo représente. Plutôt que de définir ce que nous mangeons, la Paléo est un style de vie actif et sain. En harmonie avec la nature humaine et l’acceptation de nos origines.Le Paléolithique représente probablement l’époque dont le régime alimentaire était le plus riche et varié. De par les nombreuses reconstitutions historiques et observation des quelques tribus qui préservent encore des habitudes primitives, on pense que la consommation énergétique devait être élevé. La viande représenterait entre 30-50%, le reste étant fournis à travers les plantes sauvages, les huiles et les fruits. En tenant compte des conditions du milieu, la diète Paléolithique serait obligatoirement plus restrictive au niveau des glucides que la diète occidental moderne. Mais plus important encore que les proportions, on notera les différences qualitatives qui se vérifiaient de façon si abrupte.
L’introduction du lait, des céréales et des huiles
Le lait est un aliment qui déchaine les passions. Avant la domestication, il était impossible de consommer du let après la période de lactation materne. Traire des animaux sauvages n’est pas chose aisée. L’introduction des produits laitiers est un épisode récent qui confirme une certaine prévalence d’intolérance au lactose et sa distribution géographique caractéristique. Les avantages liés à la digestion du lait sont claires. Il s’agit d’une source de protéine et d’eau disponible toute l’année, sans sacrifier les animaux. Cela ne veut tout de même pas dire qu’il s’agit d’un aliment optimal et le prix de la ‘commodité’ peut avoir entraîné une série d’allergies et réactions inflammatoires qui n’ont pas forcément de manifestation clinique évidente.
Les céréales ne sont comestibles qu’après un processus intense que aurait été impossible dans l’ère Paléolithique. Ils furent introduits dans notre diète il y’a près de 10 000 ans quand l’homme s’est tourné vers l’agriculture. Cependant, plus important que son introduction, c’est le développement de mécanismes servant à les moudre qui fit en sorte que l’on puisse les raffiner. Le germe et le son sont exclus, laissant à peine l’endosperme, plus pauvre en nutriments et sans fibres. La consommation de ces farines est également un phénomène récent qui n’a pas plus de 200 ans, époque de la Révolution Industrielle.
La maladie cœliaque est peut être l’exacerbation extrême du potentiel immunogénique des céréales dotées de gluten. Cependant, il existe des preuves selon lesquelles il pourrait ne s’agir que du sommet de l’iceberg, qui cacherait une série de réactions immunes subclinique.
L’intolérance au gluten se rapproche d’une entité pathologique bien définie à l’aide de plusieurs manifestations différentes de maladie cœliaque. Les récits d’améliorations significatives de symptômes comme le ventre gonflé, les maux de tête ou l’eczéma en ne retirant simplement que les céréales de son alimentation ne sont pas rares.
Néanmoins, l’un des épisode les plus choquants de l’évolution de l’alimentation humaine fut l’introduction des huiles végétales raffinées. Pire encore, l’apparition des aliments traités à l’aide de graisses hydrogénées qui se présentent sous des structures atypiques, inexistantes dans la nature. L’augmentation flagrante de la consommation d’huiles végétales vint changer de façon dramatique les proportions d’Omega 3 et Omega 6 de la diète moderne.
Au temps du Paléolithique, cette relation tournait autour des 1:2, alors qu’une diète occidentale typique peut atteindre un ratio de 1:10! Nul besoin de reculer aussi loin dans le temps, ceci dit.
Le Lyon Heart Study a indiqué qu’il était fortement bénéfique de ne pas dépasser les 1:4, le prix à payer pouvant être une inflammation chronique et un plus gros risque de maladies cardiovasculaires, qui représentent une vraie plaie de nos jours.
L'importance de la viande
La viande est un aliment important au sein d’une diète Paléo.
Cependant, il existe des différences substantielles dans la qualité de la graisse des animaux élevés en régime intensifs et ceux crées de façon naturelle, sans consommation de farine et rations d’engraissement. Les réserves en lipides des animaux sont essentiellement saturés mais, à l’état sauvage, les acides gras dominants dans le muscle sont poly et mono-insaturés. Comme les réserves de graisse se réduisent tout au long de l’année, ces acides gras sont présents en grande quantité dans la carcasse comestible.
Avec l’élevage intensif, il fut possible de diminuer l’importance des variations saisonnières dans la composition corporelle à l’aide d’une alimentation à base de rations et de contrôle lors des hausses d’accumulation de graisse. La viande de ces animaux possède une macro-histologie caractéristique, démontrant une apparence marbrée inconnue chez les animaux sauvages. On a commencé à manger de la viande d’animaux obèses, plus tendre et peut être plus savoureuse, mais nutritionnellement bien plus pauvre.
Au temps du Paléolithique, il n’existait pas de calories vides. C’est un nouveau concept pour la création humaine. Des aliments traités qui utilisent et ne remplacent pas les cofacteurs nécessaires à sa métabolisation. On peut inclure dans cette catégorie les sucres et autres aliments transformés, vulgaire junk food. La Paléo est synonyme de nourriture réelle, naturelle et nutritive.
La diète Paléo est plutôt simple. Si simple que même un homme des cavernes a réussit à la suivre. Les viandes et le poisson assument un rôle central, mais ne sont pas plus ou moins importants que les autres composants. Les végétaux, fruits et huiles sont essentiels pour atteindre un équilibre sain et optimal. Dotée d’un potentiel acidémique agressif, la protéine a besoin d’être diluée dans des aliments alcalinisants d’origine végétale, de façon à éviter un déséquilibre acido-basique qui pourrait entraîner une série de conséquence au niveau du métabolisme et de la fonction rénale.
Sceptique? Pourquoi ne pas faire le test?"

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